Retour en rallye ! Crazy Leo et Can-Jam Motorsports de retour au CRC

Retour en rallye !

03/15/2017

Le retour de “Crazy” Leo Urlichich ajoute une touche particulière au Championnat canadien de rallye. Quand Leo a quitté le CRC pour tenter sa chance dans le WRC Drive Dmack, il était un des meilleurs pilotes du Canada. Dès son retour au pays, Leo remporte le Perce-Neige dans une voiture de classe Production. C’est un résultat important pour Urlichich et toute l’équipe Can-Jam, et qui marque le début d’une saison qui s’annonce intéressante.

“Nous avons eu la bonne fortune de remporter le Perce-Neige après que d’autres équipages ont connu des problèmes. C’est sûr qu’une voiture Production est plus lente, mais dans mon cas, ce n’est pas vraiment un élément négatif, » a philosophé Urlichich.

« Ça prend un peu de confiance en soi pour reculer d’un pas dans la classe plus lente, mais ce qui m’a convaincu, c’est que ça me coûtait, au maximum, le tiers de ce que coûte une voiture de classe Ouverte, juste pour le rallye, sans calculer le coût de la voiture elle-même. »

 

 
 

La différence est visible. Avec moins de puissance et de possibilités d’ajouter des pièces de performance et peaufiner la géométrie de la suspension, la voiture¾et son rythme¾a vite fait d’atteindre ses limites, comparée à une voiture de classe Ouverte. Regardez le départ d’une spéciale ou la sortie d’un virage. On voit très bien à quel point une voiture de classe Ouverte sort vite du virage.

Mais les avantages de la classe Production en font un choix très facile pour Urlichich. L’importante réduction de coûts permettra à lui et à son équipe de participer à plus de rallyes que s’il avait choisi de courir en classe Ouverte. Urlichich a aussi découvert un autre avantage à courir en classe Production lorsqu’il participé au volet 2WD Drive Dmack du WRC.

« Je tiens sincèrement à promouvoir l’idée de courir en classe Production, » ajoute Urlichich, en faisant référence à son aventure en WRC. Mener à fond de train une petite voiture sur une route de rallye exige autant d’adresse que de piloter une classe Ouverte à la limite.

 

Urlichich sait que le même principe s’applique ici au Canada pour les voitures de classe Production. Il met en pratique un adage bien connu : ses babines suivent ses bottines.

« Dans une voiture Production, Je peux toujours voir à quel point je suis proche de ceux qui remportent les spéciales et combien de voitures de classe Ouverte je peux battre, » a poursuivi Urlichich. « Dès que vous entrez en virage, même avec peu de puissance, vous devez travailler pour sortir du virage aussi vite que possible. »

 
 

Durant le Perce-Neige, à chaque période d’assistance, beaucoup de membres de son équipe rappelaient à Leo qu’il devait rester calme et finir le rallye. C’est une règle obligatoire pour bien se classer dans n’importe quel rallye, mais le Perce-Neige avait une signification particulière pour l’équipe Can-Jam.

« Pour ceux qui ne savent pas, ça peut avoir l’air facile, mais quand on considère ce qui est arrivé à Can-Jam depuis un an et demi, c’est éprouvant. Nous avons perdu trois des nôtres – Mac Calder, Blake Hoo, et Sean Smith, » a avoué Urlichich. « On n’a pas fait de rallye depuis le décès de Sean. C’était notre premier et nous le lui avons dédié. Sean a beaucoup participé à la construction de cette voiture, et tellement contribué à l’esprit de notre équipe. »

“Quand on perd trois gars en un an, ça affecte tout le monde et le moral en prend un coup.”

 
 

Cette victoire au Perce-Neige et entreprendre la saison en dominant le classement est devenue une récompense incroyable pour notre retour en rallye. Ça a dépassé toutes nos attentes et ça prouve que les rallyes se gagnent bien avant le départ de la première spéciale, durant les préparatifs en atelier.

“Nous avons connu notre part de problèmes mécaniques au fil des ans, comme ça arrive pour tout le monde, mais ces gars-là ont construit une voiture Production¾et rappelez-vous qu’ils n’ont pas construit de voiture Production depuis 10 ou 15 ans et nous avons dû faire plein de compromis parce qu’il nous était interdit d’utiliser des pièces de performance, » a poursuivi Urlichich. C’est pour cela que je ne pouvais pas abimer la voiture. Je leur devais de terminer avec un bon résultat, pour qu’on reparte sur de bonnes bases, bien confiants. »

Urlichich est à peaufiner sa stratégie pour la saison 2017. Lui et l’équipe cherchent à développer des relations avec de nouveaux commanditaires pour remplir leur calendrier de course, mais ils veulent aussi faire la plupart des rallyes du Championnat canadien de rallye.

 
 

 

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